Devant cette porte close,
Je déambule morose,
Suspendu au mode pause.
Allons rallumer la lumière,
Souffler la poussière dans l'atelier désert.
Perdu, un peu déçu, un peu battu !
Entre ces murs assombris,
Te souviens-tu qu'à cette table,
Nous démarquions nos vies
D'un optimisme intarissable
Entre trop bons amis ?
Jusqu'à la nuit, nous restions là !
Allons rallumer la lumière,
Souffler la poussière dans l'atelier désert.
Perdu à mon insu mais non vaincu !
Mes outils sont désoeuvrés,
Sur l'établi trop silencieux,
Je tente de rassembler
Les souvenirs si bienheureux
De ces trop bons amis
Qui m'étonnaient à chaque instant.
Allons bousculer l'ordinaire,
Chasser la grammaire de l'atelier somptuaire !
[écrit sur le rythme des Paradis Perdus de Christophe]
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