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Chapitre 9 : l'atelier désert

  • Photo du rédacteur: Ogma
    Ogma
  • 27 avr. 2020
  • 1 min de lecture

Devant cette porte close,

Je déambule morose,

Suspendu au mode pause.


Allons rallumer la lumière,

Souffler la poussière dans l'atelier désert.


Perdu, un peu déçu, un peu battu !

Entre ces murs assombris,

Te souviens-tu qu'à cette table,

Nous démarquions nos vies

D'un optimisme intarissable

Entre trop bons amis ?

Jusqu'à la nuit, nous restions là !


Allons rallumer la lumière,

Souffler la poussière dans l'atelier désert.


Perdu à mon insu mais non vaincu !

Mes outils sont désoeuvrés,

Sur l'établi trop silencieux,

Je tente de rassembler

Les souvenirs si bienheureux

De ces trop bons amis

Qui m'étonnaient à chaque instant.


Allons bousculer l'ordinaire,

Chasser la grammaire de l'atelier somptuaire !


[écrit sur le rythme des Paradis Perdus de Christophe]


 
 
 

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